Exposition Centenaire de la Grande Guerre

Mardi 11 novembre, de nombreuses personnes ont pu découvrir une exposition qui retraçait les durs moments de la Première Guerre Mondiale par des écrits, des objets et des photos d’époque. En ouverture  de l’exposition, le maire Jean BOZEK a parlé de l’Avant-Guerre : « La France est au travail, tant par l’industrie que par l’agriculture progressant sans cesse, la France vivant dans l’espoir de la revanche de 1870 ».

Marcel MOUGEOT s’est penché sur des extraits d’un discours tenu par son père René MOUGEOT maire d’Eurville le 11 novembre 1944. Il a retracé les évènements dans les différents pays en conflit.
« En Europe, 20 millions d’hommes étaient mobilisés dont 10 millions sur les champs de bataille, la guerre a duré 52 mois avec à la fin 30 états concernés ».

Jocelyne SABATES a parlé de Claire MARCELLOT, épouse du maitre de forge, qui s’est dévouée en tant qu’infirmière en créant un hôpital à Eurville qui a accueilli 800 blessés de 1914 à 1916. Elle est décédée en novembre 1918, victime d’une grippe infectieuse contractée au chevet des blessés. « Elle est tombée sur le champ de bataille de la charité ».

Antoine FLECK l’instigateur de l’exposition a lu des extraits d’une œuvre d’Hansi, illustrateur et écrivain alsacien qui n’a jamais accepté le joug allemand, nombre de ses livres étaient exposés.

Au cours de la Grande Guerre, notre commune a été durement éprouvée :

  • 75 morts à Eurville
  • 45 morts à Bienville

Les noms sont inscrits sur les monuments. De plus 15 soldats blessés, puis décédés à l’hôpital sont inhumés au cimetière d’Eurville.

Nous remercions toutes les personnes qui ont permis la réalisation de cette exposition en prêtant objets, documents, affiches et vidéos.

HOMMAGE

Le 12 novembre, disparaissait Jean PARISOT, âgé de 89 ans, dernier survivant des F.F.I. du Maquis du Val. Présent à Eurville-Bienville, lors de l’anniversaire de la Libération organisée dans la commune en août 2009, il avait surpris bon nombre de personnes par sa vivacité d’esprit, sa jovialité et sa bonne humeur. Ayant conservé une mémoire intacte, il avait relaté les dernières heures du Maquis, lors de la libération de la commune et de ses environs. Enfant d’Eurville, il avait gardé de nombreuses attaches.

Ceux qui l’ont connu se souviendront longtemps de cet homme si sympathique. La Commission Communication renouvelle ses sincères condoléances à son épouse et à toute sa famille.